le principe d’innocence ©carine roth

le principe d’innocence ©carine roth

Comment raconter une histoire qui n’a ni début ni fin?

Y mettre beaucoup beaucoup de coeur

Et du Chaos, un généreux zeste de Chaos… alchimie.

Et toujours, quand c’est grave, quand c’est vrais, quand c’est grand, quand c’est si important, toujours y mettre

Un chant

 

 

Comment dire ces traversées où tout s’effondre, ne reste rien, sinon un atome, une étoile, lointaine, ne reste rien

                                                                                                                                              Sinon un principe, un principe d’innocence et de sincérité.

le principe d’innocence

sur lequel nous (re) bâtissons ce monde?

Si pas moi qui? si pas now quand? Temps de basculement, révolution de l’Amour, une forme de clairvoyance dans un environnement qui se dévore par ignorance, cette vie, ici, maintenant, sans limite parce que c’est ainsi et que nous sommes là ensemble. je t’aime, je vous aime, cela n’a ni condition ni fin. Authentique. Celui qui criait l’amour a fini cloué sur une croix, à genoux et non debout, et alors, et pourtant, on s’en fout je crois. Furieuse remise en question qui ébranle et transforme, ce qui tue ou ce qui sauve, initiatique toujours.

Seul fil tangible

Seul lien possible, seul rivage possible, seul Centre, seule voie possible.

 

                       Chaos des morts et des naissances, Etoiles Cluster, amas d’étoiles qui s’enlacent dans le cosmos. Symphonie.

Nous nous offrons de goûter la vie au travers du lien, des aventures, des partages, des échecs et réussites, en gardant pourtant les yeux sur l’horizon, pour crier “Terre” de toute la force de notre joie lorsqu’elle se présente et nous accueille de retour chez soi, brièvement. Etre. Et partager cette vie.

 

Comment raconter, et faire sens, avec une histoire qui n’a ni début ni fin? Par delà.

Une histoire infinie au fond.

 

 

Le mot humilité (humus) est généralement considéré comme un trait de caractère d’un individu qui se voit de façon réaliste. L’humilité s’oppose à toutes les visions déformées qui peuvent être perçues de soi-même (orgueil, égocentrisme, narcissisme, dégoût de soi), visions qui peuvent relever de la pathologie à partir d’une certaine intensité. L’humilité n’est pas une qualité innée chez les humains ; il est communément considéré qu’elle s’acquiert avec le temps, le vécu et qu’elle va de pair avec une maturité affective ou spirituelle. Elle s’apparente à une prise de conscience de sa condition et de sa place au milieu des autres et de l’univers.

L’humilité n’est pas forcément liée à la manière dont un individu se montre aux autres, ainsi la modestie n’est pas une forme d’humilité mais plutôt une « démonstration » d’humilité que peut tout à fait réaliser une personne dépourvue d’humilité. De même, la fierté n’est pas incompatible avec l’humilité, un individu peut être fier de lui pour ce qu’il a réalisé, justement parce qu’il possède assez d’humilité pour prendre conscience qu’il a fait beaucoup pour ce qu’il est. Par opposition, c’est souvent par manque d’humilité qu’un individu se dévalorise, en sous-estimant ses propres capacités et donc en considérant ses réalisations comme médiocres.

Trouver ce fil, ou point, ou chant, qui permet l’innocence et l’humilité, en cette vie ici. En cet instant clé. Qui ramène au coeur et au vulnérable, au pur instant présent et précieux de l’être là sans calcul ni protection. Epuré. Les bras ouverts sur l’inconnu, la perte, la nécessité de s’effondrer et se relever le moment venu, les bras ouverts sur la confiance que tout est bien ainsi, sans résister ni se perdre. Et aimer mieux et plus fort encore, le feu doux et rond du coeur, longtemps.