22 Fév Diversity Density ©carine roth
Un pas après l’autre, effleurer le bush sud africain,
parfois comme un vertige…
Marcher là.
Sur le dos de Gondwana.
Tu me racontes les 3 familles de plantes du Fynbos,
Restios, Ericas et Proteas.
L’ancienne forêt, la cave au travers de la montagne, les voix des ancêtres et des Sangomas.
Le Fynbos du Cap, l’une des végétations la plus riche, la plus dense, en diversité de la planète.
Les premiers homs, les Khoikhoi et les Sans, chasseurs-cueilleurs et bergers.
Comment les Protéas sont des plantes préhistoriques, comment le bush du Cap se régénère par les flammes, les graines des Protéas ne s’ouvrant que sous la morsure du feu pour se reproduire.
Battre tambour dans le ventre de la montagne, là dans la grotte des chauves-souris, dans le noir absolu, entre deux passages de lampes frontales…
Ecouter l’histoire de Saartjie Baartman,
celle des mammouths et des éléphants,
les fleurs papiers qui ne fanent jamais,
les terres volées, aux hommes comme aux femmes, aussi aux others than humans.
The People, plants people, human people, stone people, water people, cloud people, tout ce qui est là, sublime et insupportable, marcher ici, sur le dos de Gondwana
Brûler la sauge, envoyer des prières, écouter.
La terre vue du ciel, une histoire d’amour, une histoire de création, une histoire humaine, quelle humanité pourrait aujourd’hui émerger?
Ecrire de nouveaux récits?
Parfois comme un vertige à tenter de faire sens lorsque cela semble si simplement suivre son cours.
Vie