Célébrer ©carine roth

Célébrer ©carine roth

Rage against the dying of the Light,

Greet every new Dawn.

Dans mes bras, un bouquet de Paper Flowers, les fleurs qui ne fanent jamais…

 

Cérémonie, *porter… un bouquet

de fleurs

et prendre

la terre et le ciel

pour témoins

*du lat. … porter (secours, espérances, nouvelles, gloire, etc.)», lat. chrét. «supporter, soutenir; endurer, subir; apporter, procurer; porter en soi, avoir en soi».

 

Se rappeler des noms,

mots qui nomment.

 

Sentir tout se dissoudre dans le vent, puissant, qui secoue les plantes et chasse les ailes des oiseaux,

rouge-vif, couleurs, intenses, de la vie qui bat ici.

 

Force

Amnésie

Tout s’efface et laisse ce silence vierge empli de curiosité.

Qui es-tu? Comment t’appelles-tu?

 

Le désir fou de se rencontrer…

 

Les plantes et les rochers et les nuages et les oiseaux et les lézards et les montagnes et les deux océans, un de chaque côté de la terre, et le soleil qui se lève tandis que la pleine lune énorme se couche à l’autre horizon, les deux horizons, les deux astres dans la mer, pour surgir et disparaitre, tout est miroirs l’un, l’une, de l’Autre, tout est là, alignement de haute précision… et encore et encore et les fleurs et tous les Etres, les Toustes, mot parfait inventé par Guido, tendre ami de coeur. Toustes qui ne savent pas leur nom, puisque rien ici ne s’appelle comme tu le nommes.

Tout a un autre son, une autre voix.

Retrouver le sens du langage, l’autre langue de cette terre, avant qu’elle ne soit volée.

Porter dans mes bras, silence, un bouquet de fleurs éternelles

 

Voilà.

 

Comme s’offrir en cadeau, deuil et pardon, aujourd’hui, hier, demain, s’offrir soi-même en cadeau, s’offrir à soi-même.

Langage des oiseaux.

 

Merci

Path to Intimacy.

 

tu traces,- du bout des doigts, –des mots d’amour, –invisibles,

à la surface, –rugueuse, –des rochers.

Tendrement, Joyeusement

 

 

I am a Zebra

We each had to say who we were And then it was the next girl’s turn.

If this reminds you of life Then you’re dead right.

“I am the lion” claimed the tallest girl in a reedy falsetto.

Somewhere on the Serengeti
A lion raised a shaggy brow
And showed his pride a sceptical tooth.

“I am the elephant,” admitted a plump girl pinkly, with no hide at all.

Somewhere in the Serengeti
a war-torn elephant ear flapped In irritation.

And so it went, down the row.

Parents strained to hear
The genteel giraffe, the civil leopard, The mild buffalo and, of course,
The unobtrusive rhinoceros.

I was the smallest
Sickness had put me off my food But I had the voice of a seventh child And I knew what this was all about.

“I am the ZEBRA!” I called out.
I called out for the quagga, for the muzzled, for all browsers, for the small, for the ungulate, for the hunted, for the herd.
“I am the ZEBRA!”

And though the audience laughed (such a small girl with such a big bark), somewhere on the Serengeti
my courageous vegetarian kin
looked up, and nodded.

Finuala Dowling

 

Marcher cette terre, africaine, marcher comme on prie,

marcher comme une prière.

Ne rien laisser derrière, l’ineffable être là de ce qui est là… Il ne s’agit ni de savoir ni de déterminer mais d’accueillir, ne plus jamais rien projeter dehors, savoir que tout est moi de ce qui me traverse, ma responsabilité, mes choix.

Je suis là… une main sur la poitrine. Hold your own, s’endormir lovée dans les grottes, protégée, vulnérable, regarder loin, loin, loin les vagues qui s’écrasent sur la rive, là bas, en un mouvement ralenti de cinéma muet d’antan. Lorsque nous étions jeunes, lorsque le monde n’était pas encore fini et prétendument à l’agonie. Enfant de la terre, de l’eau, de l’air, des vagues, poussière d’étoiles, feu du monde! Je te prends la main, la mienne, là.

Je ne t’abandonnerais pas cette fois.

I walk in Ceremony, chaque jours, chaque instants.

C’est la vie, la cérémonie.