Au Jardin des ossements ©carine roth

Au Jardin des ossements ©carine roth

Cet espace
infini – tésimal

 

Entre deux battements de coeur.

Entre les côtes des grandes baleines bleus

Au Jardin des ancêtres

 

Ce silence délicat, souffle qui se retient
Où saisir ce qui te tient

 

Cet espace tendre et subtil
Où la vague termine d’enlacer le rivage juste avant de choisir de se retirer

 

Os blanchis par les flots

 

Espace infime… en suspension, entre élévation et chute, hors gravité.

Ne pas se prendre au sérieux, juste se respecter

 

Où il est possible de se trouver

Choisir, dans le micro détail d’un geste ou d’une action, de t’aligner tout à fait sur ce que tu es
Choisir ce qui est vraiment vrais, the true truth
Pour ne plus jamais décider à l’envers de soi

Pour, l’espace d’une battement de cil, s’attraper là,

juste avant de faire le compromis de courir à sa perte

 

Choisir tendrement de ne plus se perdre
Tendre l’oreille, saisir le bruissement de ton intuition, de ce qui en toi sait
Et voudrait se faire entendre

Chaque micro trahison t’entraine à la dérive.
Choisir là, en cet espace, la ligne de vie qui te soutient et le rêve qui te porte et t’emporte.

Peu importe où
Reste le Comment

Se perdre souvent, pour se trouver, sans lâcher ta propre main, sans plus jamais te trahir

Jamais plus.