le rêve de la lionne carine roth

le rêve de la lionne carine roth

L’espace bleu entre les nuages…

Quelque chose s’est ouvert, et s’est refermé.

Reste l’Intense affection.

Je ne t’aime plus, je ne t’aime pas.

Qui veut encore entendre cela.

En pèlerin, sur le chemin.

En poète, qui nettoie les rêves défunts.

Un point de suspension, se croiser dans le tourbillon des corps célestes, l’instant d’arrêt où s’abandonner et se rendre ressemble à se donner. Puis s’enfuit.

S’échappe, comme il est venu.

Comme elle est apparue, poussière d’étoile, filante.

Brièveté d’un éclat, éblouissant.

Tu as vu ?

C’était beau…

De cette flamme, je ferais un feu pour les marins perdus en mer.

De cette immensité, un manteau d’obscurité pour qu’y brille la lumière.

Il est une musique en ton regard.

C’est ce que je choisi de me rappeler, trésor enfoui, silence des profondeurs, ce qui ne sera pas, n’a jamais été.

Je me rappelle, se rappeler, appeler à renouveau.

Vaque à l’âme, vague au cœur, j’accueille ma tristesse avec tendresse, elle qui désire mon réconfort.

C’est si grand ouvert… Vaste inattendu.

Et tapis couve l’inassouvi.

Le rêve de la lionne.

Je te souhaite la belle route, de nombreux chemins de traverse, jonchés d’arc en ciels et plantés d’annalognes